A la source du futur
C’est en regardant un père ployé sous le poids du cartable de son jeune enfant qu’il m’a semblé qu’une réforme de l’enseignement passe par l’allègement du trousseau scolaire.
A une époque marquée par la disponibilité des tablettes et le souci de l’écologie, aucune raison ne saurait retarder une telle mesure.
Les cartables à traîner ne sont pas une solution dans la mesure où leur usage fréquent occasionne une déformation de la colonne vertébrale chez des sujets en pleine croissance.
L’initiative « cartable pour tous » a déjà ouvert la voie du financement, reste à faire preuve d’innovation en offrant à chaque enfant une tablette dont la coût est similaire à un cartable de bonne qualité.
Sur notre élan et considérant la fracture sociale générée par un enseignement à deux vitesses, nos responsables devraient avoir à cœur d’homogénéiser le champ scolaire en fusionnant ces populations d’élèves dans des établissements communs.
Nombreux sont les parents d’élèves inscrits dans les écoles privées qui manifestent leur entière disposition à financer cette réforme au lieu de payer des frais de scolarité mirobolants pour fabriquer au final des adultes asociaux imbus d’eux mêmes.
Au vu de la lourdeur anormale du système fiscal marocain, notamment quant aux retenues à la source, l’Etat est en mesure de fournir des prestations publiques de haut niveau en matière d’éducation et de santé.
Puisque c’est loin d’être le cas, avant toute réforme fonctionnelle, il s’agit d’auditer le système des dépenses publiques en vue d’arrêter l’hémorragie du gaspillage ou, tout simplement, de confier cette responsabilité à des citoyens compétents.
L’avenir de Notre Nation n’est pas un jeu.
alléger la fracture sociale en donnant du poids au cartable scolaire? en voila deux mesures à l’aune de deux poids ne pesant guère lourd dans la cagnotte du futur dont la mise est pipée d’avance…
tablons qu’il reste encore quelques preux chevaliers de la tablette -même pas ronde – pour réinvestir le champ lexical de la définition du nécessaire au futur…et qu’importe si merlin se fait nommer linux ou autre du moment que l’épée du savoir réponde à l’arraché des faibles mains calleuses du monde d’en bas….
Kb, l’esprit du mal faire bénéficie de bien des récipients disposés à jouer à la poupée russe moyennant des avantages terrestres éphémères. Les bonnes volontés sont un feu de paille sans conséquence durable. Choisir le je-m’en-foutisme n’absout pas des dommages collatéraux à la sauce fataliste. Disons simplement qu’être vieux au milieu d’une foule de jeunes en colère n’est pas une issue enviable. Donc soyons égoïstes et pensons à nous mêmes. Ce faisant, nous améliorerons notre ensemble de vie à notre profit et celui d’autrui. Autrement, que chacun choisisse dés à présent son bunker 🙂